ISLANDE 2009 † 3

"Le voyage inaugural"

Dernière partie 3/3

 

 

Carte de la troisième partie du road trip en Islande en 2009

 
 
 

Route 35 vers le sud


 

[ip_exifs_txt vendre= »oui » produit= » » titre= »Le hot pot de Hveravellir (41) » couleur= »white »  heure= »18:25″ appareil= »Canon 5DMarkII » diaphragme= »f/10″ pause= »1/125″ angle= »21 mm » iso= »100″]Personnes se baignant dans un hot pot dans les sources chaudes de Hveravellir[/ip_exifs_txt]

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Un des hot pots les plus emblématiques d’Islande. Je ne m’y suis pas baigné, préférant profiter de mon temps pour explorer les alentours… et boire une bière dans le cabanon d’à côté qui fait office de café. J’ai discuté avec le jeune serveur originaire d’Afghanistan !

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[ip_exifs_txt vendre= »oui » produit= » » titre= »Les montagnes du Kerlingarfjöll (42) » couleur= »white »  heure= »10:34″ appareil= »Canon 5DMarkII » diaphragme= »f/8″ pause= »1/800″ angle= »70 mm » iso= »320″]Les montagnes colorées vanille / caramel du Kerlingarfjöll[/ip_exifs_txt]

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Deux randonneurs (au centre, vous les voyez ?) arpentent Kerlingarfjöll. Ce massif des Highlands offre des teintes vanille/caramel uniques au monde.

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[ip_exifs_txt vendre= »oui » produit= » » titre= »Marmite de boue du Kerlingarfjöll (43) » couleur= »white »  heure= »10:47″ appareil= »Canon 5DMarkII » diaphragme= »f/11″ pause= »1/250″ angle= »17 mm » iso= »250″]Une bassine de boue dans le Kerlingarfjöll[/ip_exifs_txt]

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L’activité géothermique y est omniprésente, voire dangereuse. Gare aux eaux bouillonantes et aux marmites de boue parfois cachées.

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[ip_exifs_txt vendre= »oui » produit= » » titre= »Gullfoss (44) » couleur= »white »  heure= »10:59″ appareil= »Canon 50D » diaphragme= »f/13″ pause= »20 sec » angle= »18 mm » iso= »100″]La chute Gulfoss en pose longue[/ip_exifs_txt]

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Nous sommes au bout de la route 35, il fallait bien qu’on y vienne à ce Cercle d’or que je redoutais tant pour son coté touristique. La chute Gullfoss fait partie de ce fameux tryptique avec Geysir et Thingvellir.
Composée de plusieurs paliers elle offre divers points de vue. Un conseil : l’eau prend des reflets vert émeraude en fin d’après-midi.

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[ip_exifs_txt vendre= »oui » produit= » » titre= »Þingvallakirkja (45) » couleur= »white »  heure= »15:39″ appareil= »Canon 5DMarkII » diaphragme= »f/4.5″ pause= »1/100″ angle= »17 mm » iso= »2000″]Intérieur de l'église THINGVALLAKIRKJA à Thingvellir[/ip_exifs_txt]

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Semblables et pourtant toutes différentes, les églises islandaises sont l’antithèse de nos cathédrales européennes : simples, modestes, de petites refuges inondés de lumière, chaleureux et colorés. Voici une vue intérieure de l’église de Thingvellir, le plus ancien parlement de l’histoire du monde.

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La péninsule de Snaefellsness


 

[ip_exifs_txt vendre= »oui » produit= » » titre= »Route 54 (48) » couleur= »white »  heure= »12:54″ appareil= »Canon 5DMarkII » diaphragme= »f/9″ pause= »1/100″ angle= »40 mm » iso= »100″]La route 54 qui fait le tour de la péninsule de Snaefellsnes[/ip_exifs_txt]

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J’aime beaucoup cette photographie. Ce flou de mouvement, la forme du ruban… tout est ici une invitation au voyage. Bienvenue sur la péninsule de Snaefellsnes !

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[ip_exifs_txt vendre= »oui » produit= » » titre= »Cheval sur la pénisule de Snaefellsnes (46) » couleur= »white »  heure= »9:50″ appareil= »Canon 50D » diaphragme= »f/8″ pause= »1/640″ angle= »111 mm » iso= »400″]Cheval devant une ferme en ruine dans la péninsule de Snaefellsnes[/ip_exifs_txt]

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Cheval solitaire sur Snaefellsnes.

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[ip_exifs_txt vendre= »oui » produit= » » titre= »Budarkirkja (47) » couleur= »white »  heure= »12:32″ appareil= »Canon 5DMarkII » diaphragme= »f/9″ pause= »1/320″ angle= »35 mm » iso= »100″]L'église noire de Budir avec son drapeau islandais[/ip_exifs_txt]

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Elle est devenue très connue… mais à l’époque personne n’en parlait. On l’aperçoit d’abord de loin, coincée entre mer et montagne, en contre-bas de la route 54. Toute de noir vétue, un drapeau islandais claque sur son côté.
L’envoutante Budarkirkja.

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[ip_exifs_txt vendre= »oui » produit= » » titre= »Tempête sur la plage de Skardsvik (49) » couleur= »white »  heure= »19:55″ appareil= »Canon 50D » diaphragme= »f/11″ pause= »1/500″ angle= »70 mm » iso= »400″]Tempête sur la plage de Skardsvik[/ip_exifs_txt]

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À l’extrême ouest de la péninsule de Snaefellsnes se trouve la plage de Skardsvik. D’après mes recherches c’est une jolie plage de sable blond aux eaux turquoises (si si, faites un Google image et vous verrez). Sauf que ce soir-là… la plage a disparu. Je me cramponne à bonne distance sur une rampe de bois pour ne pas être emporté par le vent . À coté de moi un couple fait une capture sonore de l’océan en furie. Nous échangeons un regard complice face à ce spectacle… wagnérien.

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[ip_exifs_txt vendre= »oui » produit= » » titre= »Kirkjufell (50) » couleur= »white »  heure= »10:03″ appareil= »Canon 5DMarkII » diaphragme= »f/10″ pause= »1/160″ angle= »27 mm » iso= »100″]La "montagne église" Kirkjufell[/ip_exifs_txt]

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Que tu le croies ou non, je n’avais jamais entendu parler de Kirkjufell, « la montagne église », au moment de la croiser. Je n’oublierai jamais ce moment où je la vois apparaitre au bord de la 54 dans la clarté matinale. Je m’arrête incrédule et fais ce cliché d’une montagne devenue mythique et que je retourne voir religieusement chaque année.

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Route vers les Westfjords


 

[ip_exifs_txt vendre= »oui » produit= » » titre= »Le musée de Hnjotur (51) » couleur= »white »  heure= »10:43″ appareil= »Canon 5DMarkII » diaphragme= »f/10″ pause= »1/400″ angle= »25 mm » iso= »200″]Le musée de Hnjotur et ses vieux avions[/ip_exifs_txt]

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N’ayant pas prévu d’explorer les Westfjords (fjords isolés du nord-ouest) je n’en connaissais absolument rien. Chaque kilomètre parcouru vers le nord offre son lot de surprises jusqu’à cet invraisemblable bric à brac sur la piste 612. Voici Hnjotur, le « musée » le plus improbable du monde, 100 km sous le cercle polaire.

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[ip_exifs_txt vendre= »oui » produit= » » titre= »Dýrafjörður, étude en noir et blanc (52) »  heure= »20:28″ appareil= »Canon 50D » diaphragme= »f/8″ pause= »1/800″ angle= »70 mm » iso= »400″]Montagne tabulaire à contre-jour dans le Dyrafjordur[/ip_exifs_txt]

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Plus on s’éloigne de l’humanité et plus la nature devient grandiose. Depuis ce point de vue élevé nommé Sandafell je fais face à ce plateau rocheux au profil tabulaire causé par la période glaciaire (10.000 ans à peine), si caractéristique du relief islandais.

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[ip_exifs_txt vendre= »oui » produit= » » titre= »Dýrafjörður Sunset (53) » couleur= »white »  heure= »21:09″ appareil= »Canon 5DMarkII » diaphragme= »f/10″ pause= »1/250″ angle= »33 mm » iso= »400″]Coucher de soleil sur le Dyrafjordur[/ip_exifs_txt]

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En route vers Ísafjörður nous longeons des fjords orientés face au soleil couchant. Voici un des plus beaux, un des plus étroits, un des plus longs (37 km) : Dýrafjörður.

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[ip_exifs_txt vendre= »oui » produit= » » titre= »Isafjordur (54) » couleur= »white » heure= »8:27″ appareil= »Canon 5DMarkII » diaphragme= »f/10″ pause= »1/100″ angle= »17 mm » iso= »100″]Reflet sur la baie d'Isafjordur[/ip_exifs_txt]

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Reflet matinal à Ísafjörður.

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[ip_exifs_txt vendre= »oui » produit= » » titre= »Phoques barbotant dans le fjord Isafjordur (55) » couleur= »black »  heure= »11:43″ appareil= »Canon 50D » diaphragme= »f/6.3″ pause= »1/1250″ angle= »169 mm » iso= »400″]Phoques barbotant dans le fjord Isafjordur[/ip_exifs_txt]

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C’est une grande émotion de trouver des phoques en liberté. Nous sommes restés deux bonnes heures à les observer… ou bien est-ce l’inverse ?

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Retour vers le sud


 

[ip_exifs_txt vendre= »oui » produit= » » titre= »Arc-en-ciel de bas côté (56) » couleur= »white »  heure= »17:14″ appareil= »Canon 50D » diaphragme= »f/8″ pause= »1/1000″ angle= »70 mm » iso= »100″]Arc-en-ciel sur les montagnes islandaises[/ip_exifs_txt]

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Une dernière nuit glaciale à Ísafjörður puis nous devons songer à quitter les contrées septentrionales. 500 km à parcourir vers le sud pour rejoindre la civilisation, consolés par la seule idée de dormir dans un vrai lit. Une journée couverte et pluvieuse s’annonçait mais le ciel nous offrit de succintes éclaircies.

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[ip_exifs_txt vendre= »oui » produit= » » titre= »Krysuvikurkirja (57) » couleur= »white »  heure= »15:37″ appareil= »Canon 5DMarkII » diaphragme= »f/10″ pause= »1/125″ angle= »40 mm » iso= »100″]L'église KRYSUVIKURKIRJA au coucher du soleil[/ip_exifs_txt]

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L’exploration de la péninsule de Reykjanes – au sud-ouest – est une sorte de « descente » en douceur avant de reprendre l’avion le coeur gros. Elle n’est pas dénuée d’intérêt, on y trouve même des trésors :
Voici l’adorable, la minuscule Krisuvikirkja, fragile coquille de bois perchée sur une colline, face à la mer. Cette église n’est malheureusement plus, réduite en cendre par un gamin le 1er janvier 2010. Mais l’Islande n’a pas peur du feu, ça se saurait. Terre de vie, de renaissance, l’église est reconstruite à l’identique par ses charpentiers. Non pas sur place, mais sur un bout de jardin, à Reykjavik.
Elle reprendra sa place bientôt, j’espère, je ne manquerai pas de venir vous en parler !

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PREMIER JOUR AUX ILES FÉROÉ

 

PREMIER JOUR AUX ILES FÉROÉ

21 janvier 2017

J’avais le coeur gros lorsque je débarquais sur le sol féroïen en provenance de Reykjavik ce mois de janvier 2017. Je ne venais pas de Paris, linge plié dans un sac bien rangé non, je venais d’affronter 10 jours durant les Westfjords islandais.

Cela faisait longtemps que je m’étais fait cette promesse.

10 jours de solitude à arpenter les fjords, les tempêtes de neige et les routes bloquées, la nuit qui tombe à 15 heures et des paysages qui vous laissent en lambeaux.

Le déclencheur fut l’amour d’une fille que j’avais croisé l’été 2016, un « amour de vacances » dans les Westfjords. Cela n’est pas commun vous me direz, de rencontrer quelqu’un dans ces contrées. Le magnétisme, la magie de l’endroit avait du nous troubler. Las, l’histoire n’a pas duré mais j’ai voulu revenir, marcher dans nos pas pour revivre sur le 66e parallèle ces instants partagés.

Mal m’en a pris : mélanger tempête et cœur blessé ne fut pas la meilleure de mes idées. Vous découvrirez bientôt ce voyage qui, s’il fut éprouvant, m’a permis de tenir ma promesse : découvrir les Westfjords en janvier.

Et puis vint le temps de changer. Prendre l’air. Découvrir une nouvelle terre. Une cousine, une sœur de l’Islande : les îles Féroé.

La décision fut prise quelques semaines auparavant suite au soutien de l’équipe de Visit Faroe Islands.

Cela va te surprendre mais je n’avais rien préparé, rien lu, rien vu sur les Iles Féroé. Je voulais me sentir comme un naufragé, débarquant là sans rien connaître, faisant ainsi de chaque route, chaque chemin, un trésor de découverte. Cette aventure durera 18 jours. Voici le récit de ma première journée.

Première lueurs sur Tórshavn, capitale des Iles Féroé

Je séjournais à l’Hôtel Foroyar. Tout le monde le connaît. C’est LE grand hôtel des Féroé. On y célèbre les mariages, les grands évènements, on y reçoit les présidents (Bill Clinton a laissé son nom à une suite). Nichées dans le sol et surplombant la ville, les chambres donnent toutes sur la baie. Chaque matin c’est un miracle de couleurs, de lumières et de reflets.

 

Lever du jour sur le port de Tórshavn

D’ici on aperçoit le port. J’aime les villes qui ont un port. Je me suis souvent dit que c’est un parfum qui manque à Paris.

Kaldbaksfjørður au lever du jour

Qu’allais-je faire de cette journée ? Je n’ai écouté que mon désir, celui de tourner à gauche en sortant de l’hôtel et prendre la 50, cette ancienne route souvent plongée dans le brouillard qui parcourt l’épine dorsale de Streymoy. C’est une des plus belles routes des Féroé, pourquoi résister ?

La lumière remplie le fjord Kollafjørður

Qu’on ne s’y trompe pas. La lumière ne se répend pas comme un liquide.
Elle est solide, compacte, c’est un serpent de photons qui se glisse lentement dans les creux du Kollafjørður.

Montagne du Landmannalaugar en Islande

Passé le long tunnel me voici sur Vágar. Depuis Sandavágur on aperçoit d’autres îles dont je ne connais pas encore le nom. J’observe le spectacle. La lumière est basse, puissante et fragile à la fois.

Randonnée sur les rives du Sørvágsvatn

Je me dirige vers LE LAC. Sur tous les plans il sème le trouble. Pour commencer il a deux noms : Sørvágsvatn ou Leitisvatn, c’est selon. Les féroiens l’apellent « Le lac », cela résout ainsi la question.
Trouble visuel ensuite car ce lac semble suspendu au dessus des flots comme les jardins sur Babylone. Je passe ma première heure à longer ses eaux calme. Le contraste avec l’océan au loin est frappant.

Lumière sur Trælanípa, la falaise aux esclaves

Arrivé sur les falaises Trælanípa je prends la mesure des éléments qui me font face. Ici tout n’est qu’angle droit. Horizontales et verticales forment le paysage. La nature joue les Mondrian.

Je m’aventure sur les sommets. J’atteins le point de vue tant espéré. D’ici on s’offre l’impensable, les éléments se jouent de la réalité. Je m’aventure tout près du bord. Le vent souffle si fort, 200 mètres plus bas l’océan est déchainé. D’une main tremblante je tiens le boitier, de l’autre j’agrippe le rocher.

Vue sur le lac Sørvágsvatn et Geituskorardrangur

Plus bas j‘aperçois la chute Bøsdalafossur, cordon ombilical qui relie les eaux claires et les eaux salées. Juste derrière les Geituskorardrangur, canines de basaltes de la côte sud de Vágar. Là-bas tout au fond l’île de Mykines qui me fait tant rêver.

 

Balade sur les falaises de Ritubergsnøva

Je voudrais rester ici, en profiter, mais j’ai un autre projet pour la journée. Il est 12h30, j’ai une heure pour rejoindre la voiture… cela nous donne 13h30 ? ok. Le soleil se couche à 15h58 précises. J’ai 3 heures pour franchir la montagne.

Trøllkonufingur et une petite maison à côté qui montre sa taille gigantesque

J’ai pressé le pas et ce petit quart d’heure d’avance me permet de tenter d’approcher le doigt de tröll, le «Trøllkonufingur».

Il est aussi haut que la tour Eiffel (313 m) pourtant je ne sais comment l’atteindre, il se dérobe à chacun de mes pas. Je marche à travers une lande gorgée d’eau, sautant les clôtures, m’extirpant des buissons, en quête d’un point de vue qui lui rende toute sa majesté.

Le village de Bøur et son église

J’ai retrouvé la voiture. Il est temps de faire route vers l’ouest, il est déjà 14h passé. Je m’arrête à Bøur, hypnotisé. C’est le plus beau village que je n’ai jamais croisé.

Je passe cette rivière puis gare ma voiture au bout d’un chemin. Là je prends mes deux boitiers autour de mon cou et m’apprête à grimper la montagne Heinanøva qui culmine à 612 mètres.

Quel est mon but ? Eviter le tunnel et rejoindre Gásadalur à pied, par la montagne. Mais pourquoi ?…

Vue sur le fjord Sørvágsfjørður

Jusqu’en 2004 Gásadalur « la vallée des oies » était un des villages les plus isolés au monde. Le seul moyen de l’atteindre (ou de le quitter !) étaient d’arpenter un sentier de 3,5 km qui passe par la montagne. Ce tracé escarpé de 2h30 était utilisé par le postier trois fois par semaine quelles que soient les conditions climatiques.
Je voulais marcher dans ses pas pour lui rendre hommage et profiter des points de vue incroyables sur Sørvágsfjørður, Tindhólmur, et Mykines. Je ne voulais pas découvrir Gásadalur autrement que par les yeux du postier.

Tindhólmur au coucher du soleil

Je ne vous cache pas que, démarrant cette randonnée à 14h30 seul et sans lumière, j’étais un peu stressé. Mais je me suis offert pour les mêmes raisons un soleil couchant et Tindhólmur à contre jour, accompagnés de fulmars frôlant mon épaule à chaque fois que je m’approchais du vide.

L'ile de Mykines et un oiseau

Quel sentiment d’exaltation à la découverte de Mykines, proue des îles Féroé, silencieusement posée sur l’océan face à moi. Elle semble déserte et pour cause : seuls 10 habitants y trouvent refuge, nichés dans une vallée sur le versant ouest, de l’autre côté.

Je ne le sais pas encore, mais j’irai quelques jours plus tard en hélicoptère (seul moyen de l’atteindre en hiver) rejoindre le village de Mykines pour y vivre une aventure extraordinaire (à lire dans un prochain récit).

Gásadalur et sa chute Múlafossur

Arrivé au sommet la vue est indescriptible mais je dois faire vite car le ciel s’assombrit.

Je cavale sur le sentier qui descend vers le village. La pente est raide et les cailloux roulent sous mes pieds. J’atteins bientôt la route et me dirige vers Múlafossur, la chute emblématique de Gásadalur.
Il n’y a personne. Le fracas des vagues couvre mon vague à l’âme.
L’image est irréelle et les sensations, immenses.
Je pose mon trépied car la lumière a disparu. 30 secondes me seront nécessaire pour capturer cette image.
Il est 16h57.
Dans une minute il fera nuit.


 

PARTENAIRES

Ce voyage a été réalisé avec le soutien de Visit Faroe Islands

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ISLANDE 2012 † 5

"Le voyage Kodachrome"

Partie 5/6

 
 
 

F338, F35, vers le nord


 

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J’ai souhaité parcourir cette piste (F338) en éclaireur. Je voulais vérifier si elle réservait des surprises ? Si on passe outre les délices de solitude qu’elle offre au voyageur, il n’y a pas grand chose à voir. Et puis, elle est parcourue par de nombreuses lignes à haute tension ce qui n’arrange rien.
Pourtant, il est possible d’y croiser ces jolis oasis, petites fleurs fragiles dans un désert hostile.

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Hveravellir est une zone géothermique unique au monde. J’ai attendu les heures vespérales pour en garder un souvenir bleuté.

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[ip_exifs_txt vendre= »oui » produit= » » titre= »Temps colérique et tole ondulée » couleur= »white »  heure= »19h05″ appareil= »5DmarkII » diaphragme= »f/9″ pause= »1/160″ angle= »40 mm » iso= »100″][/ip_exifs_txt]

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Typiquement le temps que l’on peut trouver sur la route 35. Lumière d’argent sur sol de charbon.

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Reconnaissable entre tous, le Kerlingarfjöll et ses « montagnes caramel » font partie du voyage. Je n’y ai toujours pas trouvé la lumière espérée, mais il ne pleuvait pas, c’est déjà ça!

Sur la passerelle de bois j’ai croisé 3 jeunes randonneurs tout juste rentrés d’une semaine passée dans le Hornstrandir (extrême Nord des Westfjords, zone très isolée accessible uniquement par bateau). L’un d’eux m’a montré sur son reflex la minute rêvée où il a pu y filmer une mère renard arctique jouant avec ses petits.

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8h32, température idéale et délice d’un rayon de soleil. On en profite pour aérer la voiture avant d’aller explorer les Westfjords.

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Les Westfjords


 

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La route qui mène à Djúpavík jusqu’aux frontières du Hornstrandir, la région du Norðurfjörður est probablement ma préférée.

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On y trouve des plages désertes recueillant du bois flotté provenant de Sibérie. Les précédents visiteurs ont laissé un message, ce drapeau islandais bricolé avec soin, on ne sait trop pourquoi, je ne sais trop pour qui, mais je lui rends hommage ici.

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Kambur Mountain. Cette montagne dentellée. Cette maison isolée. Ce fjord argenté. Cette lumière. Cette beauté.

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Arrivés à Djúpavík à presque 23h, nous découvrons quelques maisons regroupées autour du monument historique de la ville : la cheminée de l’usine de hareng.

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Comme dans beaucoup de villages islandais les enfants improvisent un petit marché fait de bric et de broc, de cailloux, de coquillages et de petits morceaux de bois flotté.
Andy était si content de trouver des enfants dans une région (Norðurfjörður) où ne vivent que 56 habitants.

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La turbine du moteur de l’usine abandonnée de Djúpavík.

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Nous voici à l’intérieur d’un des silos de l’usine. Entièrement fermé, outre le charisme visuel du lieu (les lignes fuyantes de métal rouillé, la matière de ses murs décrépis), la résonnance à l’intérieur est unique et je ne peux m’empêcher d’y pousser des notes qui se répètent à l’infini.
Petite précision : il n’y a pas de porte, il faut s’y flisser à travers le trou que vous apercevez sur la gauche.

C’est dans ce silo que Sigur Rós a enregistré ce morceau (que j’aime infiniment) :

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Anecdote : Cet endroit m’a fait découvrir un destin. Claus est allemand. Passionné – je le cite – par les îles, les endroits reculés et / ou abandonnés, sa vie va basculer quand en 2003 sa petite amie d’alors (« she probably wanted to get rid of me » me dit-il avec malice) lui montre un article de journal parlant de l’hôtel le plus isolé du monde et de l’usine qui lui fait face. Djúpavík. Tout ce que Claus désirait était là.

Claus a tout quitté : pays, petite amie. il est devenu facteur à Reykjavik afin d’être au plus près, le plus souvent possible, de « son » usine de Djúpavík.

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La longue galerie de l’usine abandonnée de Djúpavík. Y sont parfois organisés des concerts et des expositions.

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Ce ponton fait face à Djúpavík, la ville du bout du monde. Quand je dis ville, je mesure mes propos puisque ce ne sont que quelques maisons qui la composent dont la moitié sont abandonnées.
Au milieu du village vous trouverez le merveilleux Hôtel Djúpavík dont les propriétaires Eva et Ásbjörn sont les seuls à résider ici toute l’année depuis 1984.
J’y passerai une nuit dans la chambre n°9 en août 2016.

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On trouve dans les Westjords ce genre d’abri insolite. Situé sur un plateau venteux le marcheur égaré, le cycliste épuisé y trouvera refuge pour la nuit. Difficile de résister à la curiosité : que trouve-t’on à l’intérieur ? Allons jeter un oeil.

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Voici le cahier que j’y ai trouvé. Ils sont – à mon sens – des objets aussi précieux qu’esthétiques, patinés par le temps et les intempéries, remplis de l’énergie des gens de passage, seuls véritables témoins du lieu. Jusqu’à la couverture celui-ci est rempli, qui aura la bonne idée de laisser un nouveau cahier pour continuer l’histoire ?

Le problème n’est pas tant d’avoir l’idée, mais tient surtout dans le fait qu’on se balade rarement dans ces contrées avec un cahier vierge ! À retenir pour les prochaines fois.

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Cadre dans le cadre, la fenêtre à l’étage vous donne une idée de l’environnement, désertique et dénué de tout abri.

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J’aime cette photo mais je comprendrais que vous n’y voyiez aucun intérêt.
Elle raconte le côté rugueux de la rocaille islandaise, la difficulté d’y construire une piste. On prend un plaisir immédiat au gigantisme du camion qui prend toute sa dimension grâce à Andy.

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Un autre abri d’urgence, ultra-plus moderne celui-là. Andy veut visiblement y entrer. Allons-voir.

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Voici le contenu de la navette spatiale : des banquettes de moleskine, une couverture élimée et un chauffage à gaz. Une tablette sur laquelle on trouve quelques bougies et de la nourriture laissée par les précédents visiteurs (provenant si possible du pays d’origine pour marquer son identité).

Il y a une idée de transmission dans ces refuges : je laisse un message (nom, date, nationalité, quelques mots, petits croquis pour les plus audacieux) qui témoignera de mon passage et animera la soirée du randonneur solitaire. Un peu de nourriture. On trouve aussi un transmetteur radio pour les appels d’urgence.

Vous apprécierez le titre du roman, judicieusement choisi.

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Quand l’océan arctique se déguise en océan indien.

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Les falaises de Latrabjarg, extrême ouest du pays, reçoivent en cette fin de journée les feux d’un soleil épousant l’horizon.
Les premiers oiseaux que nous apercevons sont ces petits pinguoins, oui oui, ce sont des pinguoins Torda, « Razorbill » en anglais.

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La population de macareux (« Puffins » en anglais) a très nettement diminué en Islande sans que l’on s’explique pourquoi. Passée de 5 millions à 2 millions en quelques années, on ne trouve plus ces adorables compagnons que dans quelques coins, et de façon sporadique. Terrifiant ! Je n’en ai par exemple pratiquement pas vu dans les Iles Vestmann dont ils sont pourtant l’emblème.

J’ai heureusement pu en observer sur les falaises de Látrabjarg, unanimement reconnues comme un des plus beaux « spots » à oiseaux marins du monde. Nous étions d’ailleurs nombreux ce jour-là. Etonnant de voir ces photographes parcourir le monde avec leurs énormes téléobjectifs en quête de quelques volatiles.

Ne prêtant aucune attention aux paysages, ils viennent directement ici. Leur truc c’est les oiseaux et puis c’est tout.

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