"Le voyage inaugural"
Dernière partie 3/3
Route 35 vers le sud
Un des hot pots les plus emblématiques d’Islande. Je ne m’y suis pas baigné, préférant profiter de mon temps pour explorer les alentours… et boire une bière dans le cabanon d’à côté qui fait office de café. J’ai discuté avec le jeune serveur originaire d’Afghanistan !
Deux randonneurs (au centre, vous les voyez ?) arpentent Kerlingarfjöll. Ce massif des Highlands offre des teintes vanille/caramel uniques au monde.
L’activité géothermique y est omniprésente, voire dangereuse. Gare aux eaux bouillonantes et aux marmites de boue parfois cachées.
Nous sommes au bout de la route 35, il fallait bien qu’on y vienne à ce Cercle d’or que je redoutais tant pour son coté touristique. La chute Gullfoss fait partie de ce fameux tryptique avec Geysir et Thingvellir.
Composée de plusieurs paliers elle offre divers points de vue. Un conseil : l’eau prend des reflets vert émeraude en fin d’après-midi.
Semblables et pourtant toutes différentes, les églises islandaises sont l’antithèse de nos cathédrales européennes : simples, modestes, de petites refuges inondés de lumière, chaleureux et colorés. Voici une vue intérieure de l’église de Thingvellir, le plus ancien parlement de l’histoire du monde.
La péninsule de Snaefellsness
J’aime beaucoup cette photographie. Ce flou de mouvement, la forme du ruban… tout est ici une invitation au voyage. Bienvenue sur la péninsule de Snaefellsnes !
Cheval solitaire sur Snaefellsnes.
Elle est devenue très connue… mais à l’époque personne n’en parlait. On l’aperçoit d’abord de loin, coincée entre mer et montagne, en contre-bas de la route 54. Toute de noir vétue, un drapeau islandais claque sur son côté.
L’envoutante Budarkirkja.
À l’extrême ouest de la péninsule de Snaefellsnes se trouve la plage de Skardsvik. D’après mes recherches c’est une jolie plage de sable blond aux eaux turquoises (si si, faites un Google image et vous verrez). Sauf que ce soir-là… la plage a disparu. Je me cramponne à bonne distance sur une rampe de bois pour ne pas être emporté par le vent . À coté de moi un couple fait une capture sonore de l’océan en furie. Nous échangeons un regard complice face à ce spectacle… wagnérien.
Que tu le croies ou non, je n’avais jamais entendu parler de Kirkjufell, “la montagne église”, au moment de la croiser. Je n’oublierai jamais ce moment où je la vois apparaitre au bord de la 54 dans la clarté matinale. Je m’arrête incrédule et fais ce cliché d’une montagne devenue mythique et que je retourne voir religieusement chaque année.
Route vers les Westfjords
N’ayant pas prévu d’explorer les Westfjords (fjords isolés du nord-ouest) je n’en connaissais absolument rien. Chaque kilomètre parcouru vers le nord offre son lot de surprises jusqu’à cet invraisemblable bric à brac sur la piste 612. Voici Hnjotur, le “musée” le plus improbable du monde, 100 km sous le cercle polaire.
Plus on s’éloigne de l’humanité et plus la nature devient grandiose. Depuis ce point de vue élevé nommé Sandafell je fais face à ce plateau rocheux au profil tabulaire causé par la période glaciaire (10.000 ans à peine), si caractéristique du relief islandais.