"Le voyage inaugural"
Partie 2/3
Jokulsarlon
Le silence de la nuit a laissé place à un formidable vacarme de cris d’oiseaux, tous heureux de célébrer un nouveau jour en ce lieu. Il est 6h42.
Ami qui lit ces lignes, songe que nous sommes le 8 août 2009. Sur la plage reposent ces incroyables blocs de glace, le moment est magique pourtant je suis seul, en pleine “haute saison”, pas un photographe, pas un touriste à l’horizon.
Les choses ont bien changé depuis. Je sais.
Vers les fjords de l’est
La beauté d’un cheval islandais.
Je ne connaissais pas les montagnes de Stokksness lors de ce premier voyage. Le ciel était couvert et puis j’étais trop excité d’explorer les fjords de l’est d’où l’on aperçoit cette île mystérieuse nommée Skrúdur Island.
Elle fait partie des surprises croisées sur la route, tout près de Seyðisfjörður. Pourtant facile d’accès, personne ne prète vraiment attention à cette chute. Je veux réparer cet affront ! Moi je la trouve belle et digne d’intérêt. Voici Gufufoss, “La chute vaporeuse”…
Hallormsstadur
Hallormsstadur est une “forêt” islandaise qui borde le lac Lagarfljót. On y chemine sur des sentiers bordés de fleurs multicolores, de baies sauvages, d’un sol moussu parsemé de champignons. Un vrai ravissement.
F910 & Askja
Impossible d’oublier cette première journée dans les Highlands, cette sensation d’immensité et d’aventure.
Nous nous lançons sur la mythique F910 qui permet d’atteindre Askja. Cette piste offre le sentiment de s’enfoncer dans la mythologie des peuples vikings.
Ces terres isolées étaient autrefois des zones réservées aux criminels condamnées à l’exil, privés pour l’éternité de tout contact avec la civilisation.
Nous avons loupé un embranchement de la F910 et nous voilà sur le barrage de Kárahnjúkar en pleine construction ! Aucune interdiction, aucune barrière pour nous prévenir du danger, nous voici au milieu d’énormes engins de chantier sous le regard incrédule des ouvriers.
Question : qui peut me dire comment ces voitures sont descendues au fond du canyon ?
Askja et son Viti turquoise, c’est comme Rome ou Paris, il faut le voir une fois dans sa vie. On peut s’y baigner, l’eau est à 25 C° mais comment dire… aller barboter seul dans ces eaux opaques, probable nid à monstre marin… disons que j’étais concentré sur mes photographies. Ah oui et puis il était tard, on avait pas le temps.
Nous nous sommes fait cueillir par un sacré grain cette fin de journée, de ceux qui vous surprennent en haute montagne. Très dangereux en cas de brouillard, on peut vite être désorienté.
Région de Myvatn