ISLANDE 2012 † 5

"Le voyage Kodachrome"

Partie 5/6

 
 
 

F338, F35, vers le nord


 

[ip_exifs_txt vendre= »oui » produit= » » titre= »Silene acaulis dans le désert » couleur= »white »  heure= »16h45″ appareil= »5DmarkII » diaphragme= »f/10″ pause= »1/200″ angle= »19 mm » iso= »100″][/ip_exifs_txt]

[ip_width_txt]

J’ai souhaité parcourir cette piste (F338) en éclaireur. Je voulais vérifier si elle réservait des surprises ? Si on passe outre les délices de solitude qu’elle offre au voyageur, il n’y a pas grand chose à voir. Et puis, elle est parcourue par de nombreuses lignes à haute tension ce qui n’arrange rien.
Pourtant, il est possible d’y croiser ces jolis oasis, petites fleurs fragiles dans un désert hostile.

[/ip_width_txt]

 
 
 
 
 

[ip_exifs_txt vendre= »oui » produit= » » titre= »Hveravellir » couleur= »white »  heure= »22h39″ appareil= »5DmarkII » diaphragme= »f/9″ pause= »1/30″ angle= »20 mm » iso= »100″][/ip_exifs_txt]

[ip_width_txt]

Hveravellir est une zone géothermique unique au monde. J’ai attendu les heures vespérales pour en garder un souvenir bleuté.

[/ip_width_txt]

 
 
 
 
 

[ip_exifs_txt vendre= »oui » produit= » » titre= »Temps colérique et tole ondulée » couleur= »white »  heure= »19h05″ appareil= »5DmarkII » diaphragme= »f/9″ pause= »1/160″ angle= »40 mm » iso= »100″][/ip_exifs_txt]

[ip_width_txt]

Typiquement le temps que l’on peut trouver sur la route 35. Lumière d’argent sur sol de charbon.

[/ip_width_txt]

 
 
 
 
 

[ip_exifs_txt vendre= »oui » produit= » » titre= »Kerlingarfjöll » couleur= »white »  heure= »18h07″ appareil= »5DmarkII » diaphragme= »f/9″ pause= »1/320″ angle= »17 mm » iso= »100″][/ip_exifs_txt]

[ip_width_txt]

Reconnaissable entre tous, le Kerlingarfjöll et ses « montagnes caramel » font partie du voyage. Je n’y ai toujours pas trouvé la lumière espérée, mais il ne pleuvait pas, c’est déjà ça!

Sur la passerelle de bois j’ai croisé 3 jeunes randonneurs tout juste rentrés d’une semaine passée dans le Hornstrandir (extrême Nord des Westfjords, zone très isolée accessible uniquement par bateau). L’un d’eux m’a montré sur son reflex la minute rêvée où il a pu y filmer une mère renard arctique jouant avec ses petits.

[/ip_width_txt]

 
 
 
 
 

[ip_exifs_txt vendre= »oui » produit= » » titre= » » couleur= »white »  heure= »8h32″ appareil= »5DmarkII » diaphragme= »f/13″ pause= »1/320″ angle= »27 mm » iso= »100″][/ip_exifs_txt]

[ip_width_txt]

8h32, température idéale et délice d’un rayon de soleil. On en profite pour aérer la voiture avant d’aller explorer les Westfjords.

[/ip_width_txt]

 
 
 

Les Westfjords


 

[ip_exifs_txt vendre= »oui » produit= » » titre= »Un matin dans le nord » couleur= »white »  heure= »11h44″ appareil= »Nikon D800″ diaphragme= »f/8″ pause= »1/500″ angle= »120 mm » iso= »100″][/ip_exifs_txt]

[ip_width_txt]

La route qui mène à Djúpavík jusqu’aux frontières du Hornstrandir, la région du Norðurfjörður est probablement ma préférée.

[/ip_width_txt]

 
 
 
 
 

[ip_exifs_txt vendre= »oui » produit= » » titre= » » couleur= »white »  heure= »18h19″ appareil= »5DmarkII » diaphragme= »f/8″ pause= »1/160″ angle= »17 mm » iso= »100″][/ip_exifs_txt]

[ip_width_txt]

On y trouve des plages désertes recueillant du bois flotté provenant de Sibérie. Les précédents visiteurs ont laissé un message, ce drapeau islandais bricolé avec soin, on ne sait trop pourquoi, je ne sais trop pour qui, mais je lui rends hommage ici.

[/ip_width_txt]

 
 
 
 
 

[ip_exifs_txt vendre= »oui » produit= » » titre= » » couleur= »white »  heure= »11h53″ appareil= »5DmarkII » diaphragme= »f/8″ pause= »1/250″ angle= »55 mm » iso= »100″][/ip_exifs_txt]

[ip_width_txt]

Kambur Mountain. Cette montagne dentellée. Cette maison isolée. Ce fjord argenté. Cette lumière. Cette beauté.

[/ip_width_txt]

 
 
 
 
 

[ip_exifs_txt vendre= »oui » produit= » » titre= » » couleur= »white »  heure= »22h48″ appareil= »5DmarkII » diaphragme= »f/7.1″ pause= »1/100″ angle= »20 mm » iso= »100″][/ip_exifs_txt]

[ip_width_txt]

Arrivés à Djúpavík à presque 23h, nous découvrons quelques maisons regroupées autour du monument historique de la ville : la cheminée de l’usine de hareng.

[/ip_width_txt]

 
 
 
 
 

[ip_exifs_txt vendre= »oui » produit= » » titre= » » couleur= »white »  heure= »21h39″ appareil= »5DmarkII » diaphragme= »f/5″ pause= »1/60″ angle= »21 mm » iso= »100″][/ip_exifs_txt]

[ip_width_txt]

Comme dans beaucoup de villages islandais les enfants improvisent un petit marché fait de bric et de broc, de cailloux, de coquillages et de petits morceaux de bois flotté.
Andy était si content de trouver des enfants dans une région (Norðurfjörður) où ne vivent que 56 habitants.

[/ip_width_txt]

 
 
 
 
 

[ip_exifs_txt vendre= »oui » produit= » » titre= » » couleur= »white »  heure= »10h22″ appareil= »5DmarkII » diaphragme= »f/8″ pause= »6 sec » angle= »17 mm » iso= »100″][/ip_exifs_txt]

[ip_width_txt]

La turbine du moteur de l’usine abandonnée de Djúpavík.

[/ip_width_txt]

 
 
 
 
 

[ip_exifs_txt vendre= »oui » produit= » » titre= » » couleur= »white »  heure= »11h09″ appareil= »5DmarkII » diaphragme= »f/8″ pause= »2,5 sec » angle= »17 mm » iso= »100″][/ip_exifs_txt]

[ip_width_txt]

Nous voici à l’intérieur d’un des silos de l’usine. Entièrement fermé, outre le charisme visuel du lieu (les lignes fuyantes de métal rouillé, la matière de ses murs décrépis), la résonnance à l’intérieur est unique et je ne peux m’empêcher d’y pousser des notes qui se répètent à l’infini.
Petite précision : il n’y a pas de porte, il faut s’y flisser à travers le trou que vous apercevez sur la gauche.

C’est dans ce silo que Sigur Rós a enregistré ce morceau (que j’aime infiniment) :

[/ip_width_txt]

 

[ip_width_txt]

 

Anecdote : Cet endroit m’a fait découvrir un destin. Claus est allemand. Passionné – je le cite – par les îles, les endroits reculés et / ou abandonnés, sa vie va basculer quand en 2003 sa petite amie d’alors (« she probably wanted to get rid of me » me dit-il avec malice) lui montre un article de journal parlant de l’hôtel le plus isolé du monde et de l’usine qui lui fait face. Djúpavík. Tout ce que Claus désirait était là.

Claus a tout quitté : pays, petite amie. il est devenu facteur à Reykjavik afin d’être au plus près, le plus souvent possible, de « son » usine de Djúpavík.

[/ip_width_txt]

 
 
 
 
 

[ip_exifs_txt vendre= »oui » produit= » » titre= » » couleur= »white »  heure= »10h40″ appareil= »5DmarkII » diaphragme= »f/8″ pause= »0,8 sec » angle= »17 mm » iso= »100″][/ip_exifs_txt]

[ip_width_txt]

La longue galerie de l’usine abandonnée de Djúpavík. Y sont parfois organisés des concerts et des expositions.

[/ip_width_txt]

 
 
 
 
 

[ip_exifs_txt vendre= »oui » produit= » » titre= » » couleur= »white »  heure= »9h59″ appareil= »5DmarkII » diaphragme= »f/9″ pause= »15 sec » angle= »58 mm » iso= »100″][/ip_exifs_txt]

[ip_width_txt]

Ce ponton fait face à Djúpavík, la ville du bout du monde. Quand je dis ville, je mesure mes propos puisque ce ne sont que quelques maisons qui la composent dont la moitié sont abandonnées.
Au milieu du village vous trouverez le merveilleux Hôtel Djúpavík dont les propriétaires Eva et Ásbjörn sont les seuls à résider ici toute l’année depuis 1984.
J’y passerai une nuit dans la chambre n°9 en août 2016.

[/ip_width_txt]

 
 
 
 
 

[ip_exifs_txt vendre= »oui » produit= » » titre= » » couleur= »white »  heure= »13h28″ appareil= »5DmarkII » diaphragme= »f/10″ pause= »1/200″ angle= »21 mm » iso= »100″][/ip_exifs_txt]

[ip_width_txt]

On trouve dans les Westjords ce genre d’abri insolite. Situé sur un plateau venteux le marcheur égaré, le cycliste épuisé y trouvera refuge pour la nuit. Difficile de résister à la curiosité : que trouve-t’on à l’intérieur ? Allons jeter un oeil.

[/ip_width_txt]

 
 
 
 
 

[ip_exifs_txt vendre= »oui » produit= » » titre= » » couleur= »white »  heure= »13h31″ appareil= »5DmarkII » diaphragme= »f/5.6″ pause= »1/60″ angle= »22 mm » iso= »100″][/ip_exifs_txt]

[ip_width_txt]

Voici le cahier que j’y ai trouvé. Ils sont – à mon sens – des objets aussi précieux qu’esthétiques, patinés par le temps et les intempéries, remplis de l’énergie des gens de passage, seuls véritables témoins du lieu. Jusqu’à la couverture celui-ci est rempli, qui aura la bonne idée de laisser un nouveau cahier pour continuer l’histoire ?

Le problème n’est pas tant d’avoir l’idée, mais tient surtout dans le fait qu’on se balade rarement dans ces contrées avec un cahier vierge ! À retenir pour les prochaines fois.

[/ip_width_txt]

 
 
 
 
 

[ip_exifs_txt vendre= »oui » produit= » » titre= » » couleur= »white »  heure= »13h32″ appareil= »5DmarkII » diaphragme= »f/5.6″ pause= »1/60″ angle= »17 mm » iso= »100″][/ip_exifs_txt]

[ip_width_txt]

Cadre dans le cadre, la fenêtre à l’étage vous donne une idée de l’environnement, désertique et dénué de tout abri.

[/ip_width_txt]

 
 
 
 
 

[ip_exifs_txt vendre= »oui » produit= » » titre= » » couleur= »white »  heure= »15h53″ appareil= »5DmarkII » diaphragme= »f/7.1″ pause= »1/100″ angle= »24 mm » iso= »100″][/ip_exifs_txt]

[ip_width_txt]

J’aime cette photo mais je comprendrais que vous n’y voyiez aucun intérêt.
Elle raconte le côté rugueux de la rocaille islandaise, la difficulté d’y construire une piste. On prend un plaisir immédiat au gigantisme du camion qui prend toute sa dimension grâce à Andy.

[/ip_width_txt]

 
 
 
 
 

[ip_exifs_txt vendre= »oui » produit= » » titre= » » couleur= »white »  heure= »15h09″ appareil= »5DmarkII » diaphragme= »f/10″ pause= »1/200″ angle= »17 mm » iso= »100″][/ip_exifs_txt]

[ip_width_txt]

Un autre abri d’urgence, ultra-plus moderne celui-là. Andy veut visiblement y entrer. Allons-voir.

[/ip_width_txt]

 
 
 
 
 

[ip_exifs_txt vendre= »oui » produit= » » titre= » » couleur= »white »  heure= »15h05″ appareil= »5DmarkII » diaphragme= »f/4.5″ pause= »1/40″ angle= »20 mm » iso= »100″][/ip_exifs_txt]

[ip_width_txt]

Voici le contenu de la navette spatiale : des banquettes de moleskine, une couverture élimée et un chauffage à gaz. Une tablette sur laquelle on trouve quelques bougies et de la nourriture laissée par les précédents visiteurs (provenant si possible du pays d’origine pour marquer son identité).

Il y a une idée de transmission dans ces refuges : je laisse un message (nom, date, nationalité, quelques mots, petits croquis pour les plus audacieux) qui témoignera de mon passage et animera la soirée du randonneur solitaire. Un peu de nourriture. On trouve aussi un transmetteur radio pour les appels d’urgence.

Vous apprécierez le titre du roman, judicieusement choisi.

[/ip_width_txt]

 
 
 
 
 

[ip_exifs_txt vendre= »oui » produit= » » titre= » » couleur= »white »  heure= »17h28″ appareil= »5DmarkII » diaphragme= »f/10″ pause= »1/200″ angle= »32 mm » iso= »100″][/ip_exifs_txt]

[ip_width_txt]

Quand l’océan arctique se déguise en océan indien.

[/ip_width_txt]

 
 
 
 
 

[ip_exifs_txt vendre= »oui » produit= » » titre= » » couleur= »white »  heure= »20h06″ appareil= »5DmarkII » diaphragme= »f/6.3″ pause= »1/160″ angle= »144 mm » iso= »100″][/ip_exifs_txt]

[ip_width_txt]

Les falaises de Latrabjarg, extrême ouest du pays, reçoivent en cette fin de journée les feux d’un soleil épousant l’horizon.
Les premiers oiseaux que nous apercevons sont ces petits pinguoins, oui oui, ce sont des pinguoins Torda, « Razorbill » en anglais.

[/ip_width_txt]

 
 
 
 
 

[ip_exifs_txt vendre= »oui » produit= » » titre= » » couleur= »white »  heure= »20h29″ appareil= »5DmarkII » diaphragme= »f/6.3″ pause= »1/160″ angle= »169 mm » iso= »100″][/ip_exifs_txt]

[ip_width_txt]

La population de macareux (« Puffins » en anglais) a très nettement diminué en Islande sans que l’on s’explique pourquoi. Passée de 5 millions à 2 millions en quelques années, on ne trouve plus ces adorables compagnons que dans quelques coins, et de façon sporadique. Terrifiant ! Je n’en ai par exemple pratiquement pas vu dans les Iles Vestmann dont ils sont pourtant l’emblème.

J’ai heureusement pu en observer sur les falaises de Látrabjarg, unanimement reconnues comme un des plus beaux « spots » à oiseaux marins du monde. Nous étions d’ailleurs nombreux ce jour-là. Etonnant de voir ces photographes parcourir le monde avec leurs énormes téléobjectifs en quête de quelques volatiles.

Ne prêtant aucune attention aux paysages, ils viennent directement ici. Leur truc c’est les oiseaux et puis c’est tout.

[/ip_width_txt]

 
 

Lire plus